Le « Deep Web » ou « Web Invisible » est en plein essor. Les humains sont curieux par nature, et de plus en plus d’internautes se tournent vers le côté obscur. Tout le monde sait qu’internet est une source infinie d’informations. Et que les moteurs de recherche comme Google, Yahoo et Bing peuvent étancher notre soif de connaissances en quelques secondes seulement, avec des listes d’informations à partir de quelques mots-clés. Mais, savez-vous que la plupart d’entre nous n’accèdent qu’à un maigre 4% du World Wide Web ?

Pour comprendre ce concept, il faut imaginer l’ensemble d’Internet comme un iceberg.

Nous ne connaissons que la pointe de l’iceberg : la structure du Deep Web

Pour mieux comprendre le Deep Web, il est impératif de penser à l’ensemble de l’internet comme à un iceberg. Comme nous l’avons mentionné dans le paragraphe précédent. Divisé en cinq parties, chaque partie étant plus submergée que la précédente.

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Niveau 1

À la pointe de l’iceberg, nous trouvons toutes les pages auxquelles nous pouvons accéder à l’aide de moteurs de recherche. Cette partie est visible et accessible pour les « simples mortels » et l’information est complètement traçable.

Niveau 2

Sous la surface de l’eau. Nous trouvons des pages ou des sites qui ne sont pas indexés (c’est-à-dire des sites qui ne sont pas visibles) par les moteurs de recherche traditionnels (comme Google ou Yahoo). Par conséquent, ils sont seulement accessibles à ceux qui sont « qualifiés ».

Niveau 3

Si nous plongeons encore plus profondément dans l’eau froide entourant notre iceberg, nous commencerons à voir des informations très difficiles à trouver – et principalement illégales.

Niveau 4

En nous rapprochant du point le plus submergé de notre iceberg. Nous serons en mesure de trouver tout type de site web illégal. La plupart de ces sites sont surveillés par le gouvernement des États-Unis (par exemple, les sites de pornographie infantile).

Niveau 5

Une fois que nous avons passé les quatre niveaux du Deep Web, nous atteignons la partie la plus cachée de l’internet, connue sous le nom de « Dark Net ». Cette partie du web, construite sur une série de réseaux privés accessibles uniquement par des utilisateurs « de confiance », est un paradis pour les hackers. La partie la plus sombre du web : les protocoles standard ne la gouvernent pas et aucune sécurité ne l’y protège.

Tor : Comment y accéder dans le Deep Web

Tout le monde est capable d’accéder aux parties les plus profondes du web. Mais pour ce faire, il faut utiliser des moteurs de recherche alternatifs. Tor (The Onion Router). Un logiciel gratuit qui a été conçu par la recherche navale des États-Unis au milieu des années 90 pour protéger les communications de l’intelligence américaine en ligne.

Tor a une structure en couches (d’où son nom) qui permet à l’utilisateur de naviguer en sautant d’une couche à une autre. Garantissant ainsi que l’utilisateur est protégé par un chiffrement qui empêche de voir son adresse IP. L’une des principales caractéristiques du Deep Web est l’anonymat des utilisateurs.

Est-il vraiment possible de naviguer sur le web de manière anonyme ?

Les experts de l’industrie disent que se connecter via Tor peut être risqué. Tor ne permet pas à l’utilisateur de contrôler le proxy auquel il se connecte. Ce qui pourrait entraîner des menaces telles que des attaques de type « man-in-the-middle ». Et des infections par JavaScript, qui violent la confidentialité de l’utilisateur.

La meilleure façon d’éviter ces types d’attaques est de contrôler les éléments que vous pouvez. Comme : le type de système d’exploitation (Windows, Linux, etc.), l’origine de la connexion, la fiabilité des informations que nous partageons, etc. Les gangs organisés restent anonymes dans le « Deep Web » grâce à leur compétence et à leur organisation dans chacun de ces domaines.

Bien que le monde du Deep Web semble très fascinant.Nous devons considérer les énormes dangers que nous pourrions y rencontrer. Panda ne vous accompagnera pas dans ce voyage !