Selon le 1er Observatoire de la Cybersécurité sur Internet de Panda Security, 17,46 % des Français ont été victimes d’une forme de harcèlement en ligne (cyberharcèlement) en raison de leur genre ou de leur identité sexuelle.
Cela signifie que plus de 6 millions de personnes en France ont été victimes de ce type de violence.
Ce chiffre est le deuxième plus élevé de l’Union Européenne, derrière l’Allemagne, où 17,08 % des citoyens ont été victimes de cyberintimidation.
Les femmes françaises, principales victimes du cyberharcèlement
En France, les femmes sont les principales victimes du cyberharcèlement. 21,23% des Françaises ont subi ce type de violence, contre 13,69% des hommes.
Cet écart entre les sexes est similaire à celui observé dans le reste de l’Union Européenne.
« Il existe plusieurs types de harcèlement : il peut s’agir d’insultes, de diffamation ou de menaces de publication d’informations ou de photos intimes. Dans tous les cas, la première recommandation est toujours de dénoncer l’agresseur via les canaux appropriés du réseau, les médias ou directement la police s’il s’agit de quelque chose de plus grave ou de plus persistant« , conseille Hervé Lambert, Global Consumer Operations Manager chez Panda Security.
Les réseaux sociaux, le canal le plus courant pour le cyberharcèlement basé sur le genre ou l’identité sexuelle en France
En France, les réseaux sociaux sont le canal le plus utilisé pour la cyberintimidation. 62,50 % des victimes françaises de ce type de violence ont été harcelées via les médias sociaux.
Viennent ensuite les mails, les SMS, WhatsApp ou la messagerie instantanée et les forums.
Le cyberharcèlement est un problème croissant en France, selon une enquête. 54 % des Français ont déclaré l’avoir vu ou subi.
Les femmes sont les principales victimes de ce type de violence, qui se déroule principalement sur les réseaux sociaux.
La cyberintimidation est une forme de violence qui peut avoir un impact dévastateur. 76 % des Européens qui en ont été victimes ont agi, contre 24 % qui n’ont rien fait.
La majorité des Français sont d’accord pour dire que la cyberintimidation doit être signalée
Près de 9 Européens sur 10 sont d’accord pour dire que la cyberintimidation doit être signalée immédiatement, même s’ils ne connaissent pas l’auteur de l’intimidation.
La majorité des Français (88,84 %) sont d’accord pour dire que le harcèlement en ligne doit être signalé, mais beaucoup de victimes ne le font pas.
Cela est dû à un certain nombre de facteurs, tels que la peur des représailles, la gêne ou le manque d’informations sur la manière de signaler la cyberintimidation.
Recommandations pour lutter contre la cyberintimidation
Pour prévenir la cyberintimidation, il est important de :
- Éduquer les jeunes sur la cyberintimidation et sur la manière de se protéger.
- Promouvoir le respect et la tolérance à l’égard de la diversité.
- Prendre des mesures contre les intimidateurs.
Certaines recommandations spécifiques pour la France sont :
- Renforcer l’éducation sur la cyberintimidation dans les écoles et les universités.
- Développer des campagnes de sensibilisation sur le cyberharcèlement ciblant les femmes et les jeunes.
- Améliorer la coopération entre les autorités et les entreprises technologiques pour prévenir et combattre le cyberharcèlement.